Expo’ : ''Vécus de Femmes'' à Casablanca

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Des femmes actives, femmes clamant et s'affirmant dans leur féminité, femmes instrumentalisées dans la société contemporaine, femmes enfermées dans des stéréotypes, femmes fatales et femmes libres, tant de vécus réels ou imaginaires réunis dans une même exposition

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Casablanca - Le vernissage de l'Exposition collective "Vécus de Femmes" ( 4 au 11 mars 2023) a eu lieu, samedi, au Complexe culturel Anfa à Casablanca.

Cette exposition, célébrant la journée internationale des droits de la Femme accueille 8 femmes plasticiennes, de profils et d'horizons différents, qui s'interrogent et s'expriment par rapport à leurs vécus et leurs perceptions d'elles-mêmes et des autres femmes, tant dans la société que dans leur propre imaginaire.

Des femmes actives, femmes clamant et s'affirmant dans leur féminité, femmes instrumentalisées dans la société contemporaine, femmes enfermées dans des stéréotypes, femmes fatales et femmes libres, tant de vécus réels ou imaginaires et des histoires de corps, d'esprit et de traditions. Les narrations racontées en peinture, sculpture, tissage et écriture sont visibles dans cette exposition.

Dans une déclaration à M24, la chaine télévisée de l’information en continu de la MAP, l'artiste Shams Sahbani indique qu'elle présente 3 installations qui représentent ses propres moyens d'expression: la peinture, l'écriture et le tissage. Le but est d'exprimer son/ses vécus.

Mme Shams pense que sans narration, son vécu serait bien silencieux, soulignant que les 3 modes d'expression qu'elle expose sont juste un petit exemple parmi des milliards d'autres formes de narrations à exploiter.

Pour sa part, Ammara Bouchentouf, économiste de formation et maître en gestion de projet, qui adore la littérature et les voyages, a indiqué que son parcours a permis son ouverture d'esprit sur différentes cultures, rappelant que son côté artistique prend racine dès son enfance, dans un milieu qui se passionne pour les belles étoffes, la couture, la broderie, le jardinage et la bonne cuisine.

Dans son installation "Gaie comme une toupie", elle revisite son enfance où le jeu a constitué une activité intense et cruciale dans son éducation et la formation de sa personnalité. Aucune distinction ne lui était imposée entre jeux de garçons ou de filles, jeux solitaires ou d'équipes, allant de la toupie à poupée tout en passant par le football et les billes entre autres.

L'univers pictural de Loubna Idrissi est lui dal’exploration de l'état de l'être et ses dimensions émotionnelles. Le but état d'accéder de l'imaginaire au réel et du réel à l'imaginaire avec cette intention de saisir le regard devant le mystère, le mystique, la vie et les formes données au silence. De ce fait, écrire, peindre ou sculpter ne sont jamais des actes anodins.

Des lectures de livres et des ateliers sont programmés en marge de cette exposition.