Trésors de l'Islam en Afrique: quand le ''sacré'' et ''les arts'' ne font qu’un

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Rabat - C'est un parcours luxuriant de découvertes qu'ont suivi les premiers visiteurs de l'exposition "Trésors de l'Islam en Afrique: De Tombouctou à Zanzibar", lors de son inauguration mercredi au Musée Mohammed VI d'Art moderne et contemporain de Rabat.

S'arrêtant par moments sur des pièces maîtresses de cette exposition, comme la "Selle de chameau touareg", c'est avec "Les chemins de l'Islam", qui ont mis en avant les rôles du commerce, des souverains, des oulémas et des conquérants dans la diffusion de l'Islam en Afrique subsaharienne, qu'a débuté cette visite.

Guidés par les scénographes de la galerie, l'on passe alors dans l'espace où "Le geste du sacré" est à l'honneur, rappelant le rôle essentiel qu'a joué le Soufisme dans l'islamisation des populations d'Afrique subsaharienne au XIXème siècle et revenant sur les confréries qui ont marqué le monde musulman, notamment la Qadiriyya ou encore la Tijaniyya.

La visite s'achève avec "Les arts de l'Islam au sud du Sahara" avec ses tapisseries, ses bijoux, ses pièces en cuir, la représentation sur bois sculpté et peint du fameux "Masque sidonbel, cheval ailé al-Burâq" et montre qu'au-delà de la religion, l'Islam a profondément transformé la culture matérielle en Afrique subsaharienne.

"Trésors de l’Islam en Afrique : de Tombouctou à Zanzibar" raconte 13 siècles d’histoire, dans un voyage où l’art, l’archéologie, l’architecture et l’ethnographie s'allient dans un parfait accord.

L’exposition, qui se tient jusqu'au 25 janvier dans trois lieux clés de Rabat, dont Bab Rouah et Bab El Kebir, regroupe 250 œuvres d’art patrimoniales et contemporaines, issues de collections publiques et privées du Maroc, d’Afrique et d’Europe.