La reconstruction post-séisme insufflera ‘’une nouvelle dynamique à la croissance économique’’ du Maroc

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L’évaluation du coût du tremblement de terre a été confiée à ‘’une cellule d’évaluation [qui] œuvre en étroite collaboration avec celle du FMI sur cette question.’’ (Abdellatif Jouahri)

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Marrakech - La reconstruction post-séisme insufflera une nouvelle dynamique à la croissance économique du Maroc, tel que constaté dans d’autres pays ayant vécu ce genre de catastrophes naturelles, a indiqué, lundi à Marrakech, le Wali de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri.

La reprise du tourisme a été rapide dans la région de Marrakech et se renforcera davantage après le maintien des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque Mondiale (BM) et du Fonds Monétaire International (FMI), a fait savoir M. Jouahri qui s’exprimait lors d’un débat animé par la Directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, à l’occasion de la présentation du livre "Le Maroc en quête d’une croissance plus forte et plus inclusive", élaboré par le Fonds.

A cet égard, il a salué la rapidité des mesures prises conformément aux orientations du Roi Mohammed VI, notamment le plan de relogement et de reconstruction mis en place et les aides allouées aux victimes, ainsi que le phasage maîtrisé de la gestion des effets du séisme.

Concernant l’évaluation du coût du tremblement de terre, le Wali de la Banque centrale a affirmé qu’une cellule d’évaluation a été créée et œuvre en étroite collaboration avec celle du FMI sur cette question, relevant que sur le plan des équilibres macroéconomiques, le Maroc dispose de marges de manœuvre intéressantes.

Évoquant les réformes mises en place par le Royaume depuis les années 80, il a rappelé le programme d’ajustement structurel, le rééchelonnement de la dette, en plus des réformes relatives au régime de change, à la liberté des prix et à la fiscalité.

Par ailleurs, M. Jouahri a souligné que le Maroc a également souscrit à l’article 8 du FMI relatif à la convertibilité des opérations bancaires et n’a fait défaut d’aucune échéance de dette.

"Nous avons réussi, sous le leadership éclairé de SM le Roi Mohammed VI, à opérer une mise en œuvre effective des réformes structurelles et un suivi avec les institutions internationales", ce qui a permis de signer en 2012 la Ligne de Précaution et de Liquidité (LPL) et la Ligne de Crédit Modulable (LCM) en 2023, a-t-il conclu.

 

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