52.000 demandes d’Aide au logement déposées, l’investissement poursuit son trend positif

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Le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas

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Rabat - Les demandes déposées pour bénéficier de l’aide au logement se sont élevées à 51.900 au 27 février courant, a indiqué jeudi le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, soulignant l’intérêt grandissant des Marocains pour le programme d’aide directe au logement.

En réponse à une question sur les nouveautés relatives à ce programme, lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement, M. Baitas a noté que 75% des demandes enregistrées concernent l’achat d’un logement dont le prix est inférieur à 300.000 dirhams et 25% portent sur l’acquisition d’un logement dont le prix varie entre 300.000 et 700.000 dirhams, faisant savoir que 81% des demandes ont été enregistrées à l’échelle nationale et 19% ont été déposées par les Marocains résidant à l’étranger.

Les femmes représentent 37% des demandes reçues contre 63% d’homme, tandis que l’âge moyen des demandeurs est de 41 ans, a-t-il précisé, faisant remarquer que la ville de Fès a enregistré le plus de demandes, suivie respectivement de Meknès, Tanger, Marrakech, Berrechid, Skhirat, Kénitra et Salé.

Après avoir rappelé que le gouvernement a procédé à l’évaluation des programmes précédents dans le but de mesurer leur impact sur les catégories sociales nécessitant une aide au logement, le ministre délégué a indiqué que l’Exécutif a adopté une nouvelle approche tendant à soutenir la demande plutôt que l’offre, selon des modalités bien définies et avec l’implication de plusieurs partenaires dont les banques, les notaires et autres services concernés.

Investissements publics : le gouvernement maintient une tendance positive

Mustapha Baitas, a affirmé, par ailleurs que le gouvernement a maintenu une tendance positive des investissements publics avec un taux d’émission de 83% et ce, en dépit de la mobilisation d’un ensemble de ressources pour faire face aux dépenses exceptionnelles induites par la conjoncture économique mondiale.

En réponse à une question sur le projet de loi de règlement et son impact sur la gestion des finances publiques,, M. Baitas a expliqué que "les choix du gouvernement ont été judicieux dans la gestion des crises économiques que le Maroc a connu", mettant l’accent sur l’allègement du déficit budgétaire au cours des années 2020, 2021 et 2022, qui s’est établi respectivement à 7,6%, 5,9% et 5,4%.

M. Baitas a rappelé les dépenses exceptionnelles qui n’étaient pas prévues au cours de l’année 2022, dont 40 milliards de dirhams (MMDH) alloués au soutien du pouvoir d’achat, notamment les subventions sur les produits de base, l’électricité et le transport, et 13 MMDH réservés au paiement de la taxe sur la valeur ajoutée à un groupe d’établissements et d’entreprises, ce qui représente la mobilisation d’une enveloppe de 53 MMDH pour le maintien de la tendance baissière du déficit budgétaire.

Et d’ajouter que le gouvernement a également maintenu le dynamisme des investissements publics, avec 96 MMDH d’émissions au titre du budget général de l’État, soit une augmentation de 14 MMDH par rapport à l’année 2021.

Il a, de même, fait remarquer que le projet de loi de règlement n°09.24 relatif à l’exécution de la Loi de finances (LF) 2022, a été adopté dans les délais fixés dans les dispositions de l’article 64 de la loi organique relative à la loi de Finances, soit avant fin mars 2024, et ce, grâce aux efforts continus déployés par le gouvernement afin de réduire les délais d’élaboration des lois de règlement et d’enrichir le contenu des documents y annexés.

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