ONU : les familles de filles sahraouies kidnappées à Tindouf portent plainte

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2017
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Les familles adoptives espagnoles de trois jeunes femmes sahraouies kidnappées et retenues contre leur gré dans les camps de Tindouf ont porté plainte contre l’Algérie et le Polisario auprès du Haut-commissariat aux droits de l’Homme des Nations Unies à Genève.

Dans un communiqué, les familles expliquent qu’elles ont pris cette initiative pour dénoncer « le manquement du gouvernement algérien et du Polisario à leurs obligations de protéger, sauvegarder et garantir les droits » de ces jeunes femmes sahraouies.

Après avoir épuisé la voie du dialogue et le temps d’attente pour la libération de ces jeunes femmes, « nous avons décidé de franchir le pas et de nous unir pour porter plainte auprès du Haut-commissariat aux droits de l’Homme des Nations Unies »,  précise le communiqué.

Dans ce sens, les familles demandent au groupe de travail sur la détention arbitraire de l'ONU « d’intervenir pour enquêter en profondeur sur la complicité et la connivence entre le Polisario et le gouvernement algérien en rapport avec les violations des droits de l’Homme »,  dont sont victimes les trois jeunes sahraouies. 

Plus d’une centaine de jeunes filles sahraouies, dont certaines disposent de la nationalité espagnole, sont retenues contre leur gré dans les camps de Tindouf, dans le sud-ouest de l'Algérie.

Ces filles, qui avaient quitté les camps de Tindouf pour pouvoir étudier et préparer leur avenir, ont passé plus de la moitié de leur vie en Espagne chez des familles adoptives, avant d’être kidnappées à leur retour dans les camps alors qu’elles rendaient visite à leurs familles biologiques.

 

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