Après le déluge, une pluie de stars sur Paris-2024

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La Néerlandaise Lieke Wevers à l'épreuve de la poutre lors des qualifications féminines de gymnastique artistique des Jeux Olympiques de Paris 2024 à l'Arena de Bercy à Paris, le 28 juillet 2024. (Photo par Lionel BONAVENTURE / AFP)

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Simone Biles, Léon Marchand, Rafael Nadal... Passé le déluge inaugural, c'est une pluie d'étoiles qui a inondé dimanche les Jeux olympiques, et ce jusqu'aux tribunes de Paris 2024.

Sous les yeux captivés des acteurs Tom Cruise et Jessica Chastain, la reine Biles a débuté sa semaine olympique annoncée comme légendaire tandis que le prodige de la natation française Léon Marchand filait vers sa première finale olympique. En fin d'après-midi, la nouvelle "Dream Team" doit entrer en scène sur le parquet lillois face à la puissante Serbie.

La reine Biles en action

Paris n'attendait qu'elle !

C'est avec une floppée de médailles dans le viseur que la superstar de la gymnastique artistique a fait son grand retour aux Jeux, qu'elle avait quittés prématurément à Tokyo en 2021 en se retirant de la plupart des épreuves.

À 27 ans, riche de quatre titres olympiques, la reine a impressionné sur la poutre, puis au sol. Seule sa performance aux barres asymétriques -son agrès le moins fort- n'a pas été à la hauteur de la grande dame de la gymnastique.

Seule ombre au tableau, la gymnaste a ressenti "un petit quelque chose dans un mollet" alors qu'elle s'échauffait avant son passage au sol, a indiqué son entraîneure, la Française Cécile Landi.

Embiid contre Jokic

Choc de géants de NBA lors de la plus prestigieuse affiche du premier tour du tournoi de basket: les Serbes défient à 17h15 la "Team USA" dans un match où le duel entre Nikola Jokic et Joel Embiid sera particulièrement scruté.

Jokic (29 ans, 2,11 m) et Embiid (30 ans, 2,13 m) ont remporté les quatre derniers titres de meilleurs joueurs de la saison régulière (MVP) de NBA, la ligue nord-américaine: trois pour le Serbe (2021, 2022, 2024) et un pour le Camerounais, qui possède aussi les nationalités américaine et française (2023).

Marchand dans le grand bain

Pour ses premières longueurs olympiques, Léon Marchand n'a pas tremblé, se qualifiant facilement pour la finale du 400 m quatre nages, programmée en soirée. Détenteur du record du monde de la distance, il a signé le meilleur chrono des séries en 4 min 08 sec 30/100e.

Déjà bruyante la veille, l'Arena La Défense a tourné au chaudron pour acclamer l'entrée du Toulousain de 22 ans, à 11h21 couloir n°4, et même scander chacune de ses brasses, l'un de ses points forts.

"C'est difficile à décrire, c'était un truc de fou (...) Je m'y attendais, mais de le vivre vraiment, pfff, c'est quelque chose. C'est comme un stade de foot en fait, limite", a raconté, éberlué, le grand favori de ce 400 m quatre nages.

Le surdoué de la natation française pourrait s'engager dans quatre courses individuelles (200 m quatre nages, 200 m brasse et papillon également) avec autant de chances de médailles, voire de titres.

Nadal sur son Central

Deux jours après avoir été un des héros de la cérémonie d'ouverture, et au lendemain de son entrée en matière réussie en double avec Carlos Alcaraz, Rafael Nadal était finalement bien présent sur le court central de Roland-Garros, pour affronter le Hongrois Marton Fuscovics.

Il avait émis samedi un doute sur sa participation au simple.

La Cène sur la Seine?

Face aux critiques venues notamment de l'étranger, le directeur artistique de la cérémonie d'ouverture Thomas Jolly a a démenti s'être "inspiré" de la Cène dans l'un de ses tableaux qui a choqué l'extrême droite et l'épiscopat catholique.

"Vous ne trouverez jamais chez moi une quelconque volonté de moquerie, de dénigrer quoi que ce soit. J'ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie", a-t-il déclaré sur BFMTV.

Une séquence a créé la polémique: intitulée "Festivité", elle commence par l'image d'un groupe à table dont plusieurs drag queens, faisant penser à la Cène, le dernier repas de Jésus avec ses apôtres.

Etait-ce la Cène ? Ce n'était "pas mon inspiration", a répondu Thomas Jolly. "Je crois que c'était assez clair, il y a Dionysos qui arrive sur cette table. Il est là, pourquoi parce qu'il est dieu de la fête (...), du vin, et père de Sequana, déesse reliée au fleuve".

Amélioration sur le rail...

Deux jours après une série d'actes de sabotage qui font l'objet d'une enquête judiciaire, les travaux de réparation des lignes à grande vitesse sont "totalement terminés", a annoncé la compagnie ferroviaire SNCF, qui promet qu'il n'y aura "plus aucune perturbation" pour les voyageurs "dès lundi matin". En attendant, la situation sur l'axe Atlantique (ouest) est dimanche décrite comme "quasi normale" et "3 TGV sur 4" circulent sur l'axe Nord.

...et dans le ciel

Après le déluge qui s'est abattu vendredi soir sur la cérémonie d'ouverture, et les averses qui ont conduit notamment samedi au report de l'épreuve masculine de skateboard street, le beau temps est enfin revenu dimanche. Les pluies tombées ont cependant souillé le fleuve et contraint les organisateurs à annuler l'entraînement de triathlon prévu dimanche dans la Seine. (AFP)

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