Une stabilité inébranlable - Par Ahmed Charaï

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Le Roi lance la construction du nouvel hôpital « Ibn Sina » à Rabat le 5 mai 2022

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Promesses, attentes et enjeux – Par Ahmed Charaï

C’est dans les moments où les incertitudes sont au zénith que l’on juge la résilience des institutions d’un pays.

Au niveau mondial, les incertitudes ont dépassé le stade dit préoccupant pour devenir des réalités des plus angoissantes. Ceci concerne le géostratégique avec la guerre d’Ukraine mais surtout la reconstitution des blocs, sur le plan économique avec des chocs de l’offre, une inflation galopante et des difficultés annoncées du financement de l’économie ou enfin des effets du réchauffement climatique et ce à la sortie de deux années éprouvantes de pandémie.

Face à toutes ces incertitudes, le Maroc n’a pas à faire des déchirements, ou tout au moins de grands bouleversements. Ceci est la résultante de l’architecture institutionnelle. Les grands choix stratégiques sont faits depuis longtemps, sont portés par le Roi du Maroc, la monarchie est une institution pivot, ce qui les inscrit dans la permanence enjambant les aléas des alternances démocratiques. Sur le plan diplomatique, il n’y a pas plus prévisible pour les chancelleries que les positions de Rabat. Le Maroc agit en fonction d’un référentiel de valeurs autour de la paix, du co-développement, du respect des souverainetés. La position sur l’Ukraine, par exemple, découle de ce référentiel de valeurs. La réussite sur le continent africain est le fruit de la mise en pratique de ce socle de valeurs dont le Roi est l’initiateur et le gardien.

Le Maroc agit en fonction d’un référentiel de valeurs autour de la paix, du co-développement, du respect des souverainetés.

Sur le plan économique, le Maroc n’échappe pas aux soubresauts parce qu’il s’agit d’une économie ouverte. Mais l’Etat est là à la fois pour défendre le pouvoir d’achat et maintenir l’attractivité du pays, tout en maintenant les équilibres publics. Ces droits ne sont pas conjoncturels mais sont encadrés par des options stratégiques qui mettent l’humain au centre de tout processus de développement. Preuve en est, les chantiers structurants de la généralisation de la protection sociale, de la réforme de l’école et de la santé qui voient leur mise en œuvre accélérée en pleine crise.

Cette résilience marocaine, cette stabilité, découle de la force des institutions et de la cohérence de leur architecture. La Fête du Trône rappelle la relation entre le peuple et l’incarnation de la nation. Le Roi fixe le cap, les choix stratégiques et les différents exécutifs s’inscrivent dans ce cadre. Cela n’empêche en rien la créativité des uns et des autres, ce n’est pas un carcan mais un cadre largement consensuel, c’est l’une des principales richesses du Maroc, les citoyens le savent et en sont fiers. En zone de tempête, savoir que le cap est tenu est une force.

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