Rabat,- L’exposition “De l’autre côté de l’Atlantique : L’art cubain”, inaugurée, 

jeudi au musée Mohammed VI d’Art moderne et contemporain de Rabat, propose une immersion dans la richesse et la diversité du patrimoine artistique cubain.

Organisée pour la première fois en Afrique, cette exposition est destinée à promouvoir l’art cubain, porté par 23 artistes qui proposent une variété de visions, mêlant échos du passé et aspirations du présent à travers des peintures, photographies, sculptures, installations et vidéos.

Dans une déclaration à la MAP, le président de la Fondation nationale des Musées (FNM), Mehdi Qotbi, s’est réjouit de pouvoir faire découvrir au public marocain la richesse de l’art cubain ainsi que l’une de ses figures les plus emblématiques, à savoir Wilfredo Lam.

Il a également souligné que cette exposition est un vif témoignage de la “diplomatie culturelle” que mène la FNM, notant que la Fondation œuvre pour la promotion de la culture marocaine et s’ouvre également sur de nouveaux horizons culturels afin de permettre aux Marocains de découvrir de nouveaux mondes artistiques.

José Manuel Noceda Fernández, un des commissaire de cette exposition, a donné un aperçu du parcours de cette exposition, expliquant que cette manifestation "fait connaître les différentes visions des artistes cubains".

Lors d’une conférence de presse organisée à cette occasion, Alberto Magnan, producteur et co-organisateur de cette exposition, a hautement salué l’intérêt particulier que le Roi Mohammed VI porte au domaine culturel. Il a, de même, remercié l’ensemble des parties prenantes ayant participé à la réalisation de ce projet.

“Cette exposition vous donnera un aperçu général de Cuba”, a-t-il indiqué, invitant les Marocains à découvrir “le passé, le présent et peut-être le futur de ce pays.

Déclinée en trois segments interconnectés, la première partie de cette exposition, intitulée “Wilfredo Lam : cartographie intime”, est dédiée à l’héritage culturel de Wilfredo Lam, un des artistes majeur du XXème siècle et le peintre cubain le plus universel, à travers un ensemble de 46 pièces de sa collection, classée au patrimoine culturel cubain et réalisées entre 1936 et 1958, que de son petit neveu Juan A. Castillo Vázquez a regroupé.

La deuxième section de cette exposition, intitulée “Les deux concrets : Loló Soldevilla et Sandú Darié”, met en évidence quelques expressions de l’abstraction cubaine dans les années cinquante, à travers le regard de ces deux protagonistes du «groupe des concrets», dévoilant ainsi une perspective sur cette période artistique.

La dernière section, intitulée “Territoires sans limites”, propose, quant à elle, une exploration de quelques aspects des arts visuels cubains les plus récents, qui ont émergé entre la fin du XXe siècle et les premières décennies du présent millénaire.

Elle rassemble des artistes de Cuba et de sa diaspora, dont les parcours variés convergent dans un champ ouvert et expansif, où tout est possible.