Trump persona non grata au Buckingham Palace

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Lors de sa visite officielle aux Etats-Unis, la première ministre britannique, Theresa May a remis une invitation au nouveau président américain Donald Trump pour que celui-ci se rende au Royaume-Uni en 2017. Une réception officielle pourrait être donnée par la reine Elizabeth II au Buckingham Palace si jamais Trump acceptait cette invitation. C’était sans compter sur les citoyens britanniques, plus que jamais anti-système depuis le Brexit

Après cette visite de la première ministre britannique, Trump signait un décret interdisant aux citoyens de sept pays à majorité musulmane d’entre aux Etats-Unis. Il s’agit notamment de l’Iran, l’Irak, la Lybie, la Somalie, le Yémen, la Syrie et le Soudan. Ceci a suscité l’indignation et le soulèvement de plusieurs britanniques, un millions de personnes plus exactement, qui ont signé une pétition contre la visite du président américain au Royaume-Uni et dont la date exacte n’a pas été fixé pour le moment. Ils sont, de surcroît, allés plus loin encore en la déposant sur le site du parlement britannique ce lundi 30 janvier.

Pour eux, Trump peut être autorisé à entrer au Royaume Uni en sa capacité de chef du gouvernement américain mais l’inviter pour une visite officielle mettrait « dans l’embarras » la reine Elizabeth II. La pétition, ayant dépassé le seuil d’un million de signature, oblige les députés britanniques à se réunir pour en débattre.

Pour rappel, plus de 500 000 Britanniques avaient signé, l’an dernier, une pétition pour interdire l'entrée de Donald Trump sur le territoire du Royaume-Uni à la suite des propos de Trump sur les musulmans et sur l'existence de zones radicalisées à Londres.

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