Istiqlal : Un pas fragile vers l’entente entre les deux clans

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La crise que traverse l’Istiqlal depuis quelques mois pourrait connaître un dénouement par l’entremise de Abdelouahed El Fassi qui a essayé de trouver un terrain d’entente entre le clan de Hamid Chabat et celui de Hamdi Ould Rachid  

L’interposition de Abdelouahed El Fassi entre le camp de Hamid Chabat et celui de Hamdi Ould Rachid est une lueur pour le plus vieux parti du Maroc. A l’initiative du fils de Allal El Fassi, qui a joué le rôle d’arbitre et de conciliateur, une réunion s’est tenue dans la demeure d’un dirigeant istiqlalien Bouâmar Taghouane, afin de trouver une issue au conflit qui les oppose.

La rencontre qui a été précédé par plusieurs conciliabules et qui a duré plus de quatre heures,  a permis aux deux parties d’aboutir à un accord qui conduirait à une sortie de crise. S’il y a, selon nos sources, un accord sur l’adéquation de l’article 91 qui autoriserait  que tout membre du conseil national puisse devenir membre de la commission préparatoire, s’il y a également convergence sur la modification de l’article 54 pour permettre à un cadre qui n’est pas membre du comité exécutif de prétendre au secrétariat général, des divergences ont persisté sur l’instance qui déciderait de ces modifications. Le clan Ould Rachid estime que ces modifications doivent être consacrées par un congrès extraordinaire, tandis que Chabat et ses amis considèrent que cette compétence revient à la commission préparatoire qui comporte une sous-commission des lois et statuts.

Finalement les antagonistes ont décidé de tenir un congrès extraordinaire le 29 avril prochain en vue de réformer les articles 91 et 54. A cette occasion Hamdi Ould Rachid a demandé à ce que la décision de l’expulsion de Mohamed El Ouafa soit levée.

Néanmoins rien ne semble encore joué et l’accord n’est pas encore entériné.

Reste que le secrétaire général de l’Istiqlal exige de ses adversaires, notamment Yasmina Baddou et Karim Ghallab,  de présenter des excuses. Si le principe est acquis, les concernés aimeraient se contenter d’excuses devant le comité exécutif alors que Hamid Chabat tient à ce que celles-ci se fassent par écrit.

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