El Othmani : le Maroc œuvre en faveur des questions décisives de la communauté musulmane

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Le Maroc a toujours œuvré "pour le compte des questions décisives de la communauté musulmane", a souligné, ce mardi 21 novembre à Kuching en Malaisie, le chef du gouvernement, Saad-Eddine El Othmani

Le Maroc, qui a "toujours œuvré à consolider les liens de fraternité et de solidarité avec les pays du monde islamique", a aussi "œuvré, avec ses partenaires, pour le compte des questions décisives de la communauté musulmane", a indiqué M. El Othmani qui s’exprimait à l’ouverture de la 13ème édition du forum mondial de l’économie islamique (WIEF).

C'est ce que le roi Mohammed VI rappelle dans plusieurs de ses discours et à l’occasion de divers événements, notamment lors des réunions de l'Organisation de la Coopération Islamique et celles du Comité d'Al Qods, que le Souverain préside, a-t-il fait savoir lors de cette édition organisée sous le thème "Changements perturbateurs : effets et défis".

"Notre appartenance à la communauté islamique nous oblige et nous dicte de contribuer activement à la recherche de solutions à plusieurs fléaux afin d’en atténuer les effets néfastes sur l'humanité toute entière", a-t-il poursuivi.

Ces changements prennent plusieurs formes et aspects, selon le chef du gouvernement qui a cité, à ce titre, les changements technologiques, les perturbations de l'environnement, la pénurie en eau, la carence des ressources naturelles, les changements démographiques, l'expansion des zones et des flux migratoires et les conflits régionaux.

"Ces défis, qui transcendent les entités-nations et revêtent un caractère international, nécessitent une volonté collective, une approche intégrée, des décisions décisives et des réalisations concrètes", a-t-il jugé, estimant qu’une "vision unifiée" et une "action commune" s’imposent afin de surmonter les difficultés et faire face aux grands enjeux actuels et futurs.

Au niveau national, El Othmani a souligné que face au printemps arabe, le Maroc a emprunté une voie qui lui est propre, et qui consiste à mener les réformes dans le cadre de la stabilité.

Ainsi, le Maroc a opté pour le maintien des équilibres macro-économiques et l’amélioration du climat des affaires, a-t-il précisé, mettant en exergue les efforts déployés par le Royaume en la matière et qui lui ont permis de minimiser les impacts de la dernière crise économique mondiale.

L'économie marocaine a constamment maintenu sa performance comme la cinquième grande économie en Afrique depuis 2000, et continue à améliorer son climat des affaires, qui est passé de la 128ème place en 2010, à la 69ème, selon le classement du Doing Business, s'est-il réjoui.

Dans un cadre lié, le chef du gouvernement a estimé que les pays, gouvernements et peuples islamiques sont plus que jamais appelés à redoubler leurs efforts pour maintenir la stabilité et résister aux chocs et aux crises et anticiper les effets et les défis des changements majeurs.

Le monde doit évoluer vers plus d’ouverture, de coopération et de solidarité, afin de répondre aux attentes des peuples qui aspirent à des conditions de vie meilleures en termes d'éducation, de santé, d'emploi, de sécurité et de stabilité, a-t-il ajouté.

Il a, à cet égard, mis l'accent sur la nécessité d'approfondir le dialogue et d'échanger les idées et les expériences réussies, "afin d’écourter les délais".

La cérémonie d’ouverture, qui a été marquée par la participation du premier ministre malaisien Najib Abdul Razak, parrain de l'événement, et du Président de la Fondation du WIEF, Tun Musa Hitam, s’est déroulée en présence du ministre délégué chargé des Affaires générales et de la Gouvernance, Lahcen Daoudi et de l’ambassadeur du Maroc en Malaisie, Mohammed Reda Benkhaldoun.

Quelque 2.500 participants en provenance des quatre coins du monde prennent part à ce conclave (21 au 23 novembre), qui offre une plateforme d’échange de premier choix entre les entrepreneurs internationaux et le monde économique musulman.

 

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