Paris : le fait religieux au Maroc débattu à l’Institut du Monde Arabe

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unnamed (13) Les intervenants ont notamment pass? en revue les principales mesures prises par le Maroc dans le cadre de la restructuration du champ religieux Le fait religieux au Maroc a ?t? au centre d'une rencontre-d?bat organis?e le 19 mars ? l'Institut du Monde Arabe ? Paris, avec la participation d'?minents chercheurs et universitaires. Lors de cette rencontre, les intervenants ont notamment pass? en revue les principales mesures prises par le Maroc dans le cadre de la restructuration du champ religieux, citant, entre autres, le code de la famille en 2004 et la Constitution de 2011. L'adoption d'un nouveau Code de la famille de 2004 est une r?forme avant-gardiste dans le monde arabe puisqu'il s'agit d'une nouvelle conception du droit de la famille, ont-ils fait valoir, notant par ailleurs que la Constitution de 2011 consacre l'?galit? homme-femme. Cette restructuration du champ religieux visait aussi la r?organisation de l'administration ? travers le minist?re des Habous et des Affaires islamiques et la proximit? avec les citoyens, tout en restant attach? au rite mal?kite et ? la doctrine achaarite, ont-ils expliqu?. Les intervenants ont, d'autre part, indiqu? que le processus de restructuration du champ religieux a ?t? acc?l?r? au lendemain des attentats de 2003 ? Casablanca dans le but de faire face ? l'islamisme radical, ajoutant que le r?gne du roi Mohammed VI est marqu? par une modernisation de l'Islam. Les participants ont aussi mis l'accent sur le r?le inclusif de l'institution de la Commanderie des croyants qui est l'arbitre et le r?gulateur de toutes les questions li?es ? la religion, citant, ? cet ?gard, l'arbitrage concernant le Code de la famille ou tout r?cemment la question de l'avortement. Cette rencontre a ?t? anim?e par le secr?taire g?n?ral de la Rabita Mohammadia des Oul?ma Ahmed Abbadi, la Directrice du Centre des Etudes F?minines en Islam au sein de la Rabita, Asma Lamrabet, le politologue Mohamed Tozy et le chercheur Hassan Aourid.

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