Marocains expulsés d’Algérie : Le combat se poursuit

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couv-mountassir A la recherche d?une r?habilitation perdue. 40 ans d?j??! Quarante ans ?de combat sans rel?che pour r?clamer justice. C?est le combat des Marocains expuls?s d?Alg?rie en 1975. Apr?s plusieurs sit in et de nombreuses revendications aupr?s des instances internationales, l?Association de la d?fense des droits des Marocains expuls?s d?Alg?rie (ADEMA) se pr?sente ? Gen?ve devant le Conseil onusien des droits de l?homme pour r?clamer l?ouverture d?une ?enqu?te internationale sur les ?crimes commis contre l?Humanit? ?par des responsables alg?riens ?contre les familles marocaines expuls?es d?Alg?rie. L?objectif de l?Association depuis sa cr?ation a ?t? d?attirer l?attention des responsables de tous bords et notamment les instances des droits de l?homme sur les cons?quences de ce drame, r?clamer une r?paration morale et mat?rielle des pr?judices subis et ?tre reconnus par la communaut? internationale comme des victimes d?un conflit politique. ??L?Alg?rie a proc?d? ? une punition collective des Marocains pour se venger. Elle a commis un crime contre l?humanit? au vu du droit international,?? a affirm? le pr?sident de l?ADEMA, Mohamed ?Harwachi qui n?a pas pu accompagner les membres de l?Association ? Gen?ve en raison du d?c?s de sa soeur. En effet, il s?agissait d?une vengeance, une repr?saille du r?gime alg?rien. La junte des Militaire conduite par Boumediane avait ordonn? l?expulsion arbitraire de 45 mille familles marocaines d?Alg?rie en 1975 juste apr?s la Marche Verte organis?e par le Maroc pour parachever son int?grit? territoriale. Un v?ritable drame humanitaire v?cu par plusieurs ?familles marocaines mais aussi par d?autres issues de mariages mixtes. 350.000 personnes, exactement le m?me nombre de Marocains qui ont particip? ?? la Marche Verte, ont ?t? d?port?es apr?s avoir ?t? d?pouill?es de tous leurs biens et cruellement s?par?es des leurs. Un crime contre l?humanit? qui n?a pas ?t? condamn? par la communaut? internationale au moment des faits. La diplomatie marocaine, avait r?agi timidement au d?but de cette trag?die en ?optant pour le dialogue avec le r?gime alg?rien qui avait toujours ni? les faits. La r?ponse de Bouteflika & CO avait ?t? ?la fermeture des fronti?res. Par un hiver froid et par un jour de f?te (Al Adha), les Marocains furent d?pos?s manu militari ? la fronti?re entre les deux pays. L?ADEMA avait ?galement d?voil? l?existence de tombes communes dans les mar?cages nomm?s Sabkha situ?s ? quelques kilom?tres au nord d'Oran. Selon les responsables de l'Association, les g?n?raux qui s?vissaient ? l??poque dans les rouages du pouvoir ? Alger apr?s l'ind?pendance, auraient commis plusieurs crimes contre l'humanit? ? l'encontre de Marocains lors de la campagne anti-marocaine apr?s la Marche Verte en 1975. Mais pour beaucoup de militants des droits de l?Homme et certains m?dias en Alg?rie, il y aurait ?galement les restes de cadavres de personnes ayant ?t? ?limin?es par la police et les renseignements alg?riens durant les ann?es 1962, 63, 65 et 68. Parmi les victimes de ce carnage, on retrouverait des opposants au r?gime alg?rien de l'?poque, des Juifs alg?riens, des Fran?ais? Selon des membres de l'Association, ce sont d'anciens ?tortionnaires alg?riens repentis pr?f?rant rester dans l?ombre ?qui auraient r?v?l?s des indications sur ces faits macabres. Les m?mes sources affirment que ces derniers seraient pr?ts ? t?moigner si une juridiction internationale venait ? instruire le dossier de Sabkha.

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