Les syndicats dans la rue et les politiques absents

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Environ 40 milles personnes ont particip? ? la marche de Casablanca pour protester contre la politique du gouvernement Benkirane. Une estimation donn?e par une source syndicale. D?autres d?clarations syndicales ont revu la participation ? cette manifestation ? la hausse et l?ont ?valu? ? plus de cent mille participants. Au del? des chiffres, l?essentiel, la protestation ?tait l?. La grogne ?tait bien visible et r?elle et un Chef de gouvernement responsable ne peut continuer ? ignorer les revendications de la classe ouvri?re et ? refuser le dialogue avec les repr?sentants des ouvriers et des salari?s. Si les syndicats ont ?t? soutenus par la pr?sence de plusieurs composantes de la soci?t? civile, les partis politiques ont brill? par leur absence. G?n?ralement toujours pr?sents pour soutenir la classe ouvri?re, les politiques, dans leur majorit?, ont boud? la marche. Hormis la participation tr?s appr?ci? de deux partis de gauche ? savoir le PSU et le Parti de l'avant-garde d?mocratique et socialiste repr?sent?s par Nabila Mounib et Abderrahmane Benamrou, les leaders politiques ?taient aux abonn?es absents.

Organis?e suite ? l?appel de quatre syndicats les plus repr?sentatifs en l?occurrence l?Union Marocaine du Travail (UMT), la Conf?d?ration d?mocratique du travail (CDT), l?Union g?n?rale des travailleurs du Maroc (UGTM) et la F?d?ration d?mocratique du travail (FDT), cette marche aurait pu ?tre ?vit?e si l?appel syndical au gouvernement a eu un ?cho du c?t? de Benkirane dont les participants ont r?clam? le d?part. Entres autres, les syndicats revendiquent une approche participative dans l?examen de certains grands dossiers tels celui de la R?forme du syst?me des retraites ou encore l?application des dispositions contenues dans l?accord du 26Avril 2011.

D?autres revendications s?affichaient sur les banderoles des marcheurs qui r?clamaient la hausse des salaires et des retraites et condamnaient la d?t?rioration du pouvoir d?achat de la classe ouvri?re. Le respect des libert?s syndicales et la baisse de la pression fiscale sur les salaires ?taient au menu des revendications. Pour le moment aucune r?action gouvernementale n?a ?t? enregistr?e. Il semble que Benkirane n?est pas pr?t pour une ouverture d?un v?ritable dialogue qui baisserait la tension sociale et r?pondrait aux dol?ances de la classe ouvri?re.

De leur c?t?, les syndicats se disent pr?ts pour un ?dialogue responsable mais ?d?termin?s ? lutter pour am?liorer les conditions des salari?s et des ouvriers. Ils promettent de revenir ? la charge avec d?autres moyens de protestations contre la politique impopulaire du gouvernement.

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