Chris Coleman: la piste française ?

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couv-pirate Le journaliste espagnol ?Ignacio Cembrero sugg?re dans les colonnes d?El Mundo que les services secrets fran?ais soient derri?re l?affaire Chris Coleman. Alors que des hackers marocains ont d?masqu? Chris Coleman, le barbouze qui se la joue justicier, r?v?lant par l? l?implication des services secrets alg?riens, le journaliste espagnol Ignacio Cembrero propose, pour sa part, la piste fran?aise. Une th?orie qu?il tente d?appuyer par quelques faits mais qui demeure, n?anmoins, difficile ? prouver. Alors que Salah Eddine Mezouar a clairement accus? ?les services secrets alg?riens d??tre derri?re le r?seau Chris Coleman et l?affaire de fuites de documents, et que deux groupes de hackers marocains, ??Hawks Moroccan Sahara?? et???les forces marocaines de dissuasion?? ont fini par prouver la piste alg?rienne en r?v?lant l?identit? du myst?rieux barbouze de Twitter, la piste fran?aise semble quelque peu tir?e par les cheveux. Ignacio Cembrero s?interroge pourtant dans son article sur la v?racit? de la piste alg?rienne. Selon lui, l?affaire Chris Coleman serait li?e ? plusieurs clashs diplomatiques entre le Maroc et la France. La fuite des documents ne serait donc qu?une vendetta lanc?e par les services secrets fran?ais, apr?s que le ministre marocain des affaires ?trang?res et de la coop?ration ait convoqu?, durant la premi?re semaine de mai 2014, Charles Fries, l?ambassadeur fran?ais, quant ? l?arr?t unilat?ral du partenariat judiciaire franco-marocain et ses cons?quences. Le journaliste espagnol explique que, ce jour l?, Agn?s F?line, chef d?antenne de la Direction g?n?rale de la s?curit? ext?rieure (DGSE) au Maroc aurait ?galement ?t? pr?sente lors de cette entrevue, apr?s laquelle son nom a fuit? sur l?un des sites ??proches des sph?res du pouvoir??. ?A savoir qu?elle ?tait sous couverture, en tant que ?deuxi?me secr?taire ? l?ambassade ?. ?Ayant grill? sa couverture, elle fut oblig?e ??de quitter rapidement?? le Maroc, poursuit Cembrero. Il rappelle alors qu?? ses d?buts, la fuite des premiers documents ciblait strictement le minist?re des Affaires ?trang?res et la DGED, les deux seules institutions au courant de la mission d?Agn?s F?line au Maroc. Une th?orie en plus mais surtout une th?se sans plus.

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