La Marche version Mohammed VI face à ses adversaires - Par Omar Dahbi

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Le Maroc célèbre ce lundi 6 novembre le 48ème anniversaire de la Marche verte. Une marche lancée par Feu le Roi Hassan pour la récupération pacifique des territoires marocains du Sud des mains des autorités coloniales espagnoles, mais qui est devenue par la suite le symbole de la marche du peuple marocain sous la direction du Roi vers le développement et la prospérité. Elle est devenue aussi l’illustration la plus expressive de l’unité de la Nation face à l’adversité quelle qu’en soit la nature. 

Mais, comme le disait Feu Hassan II, « le style c’est l’homme ». Aussi, le Roi Mohammed VI s’est inscrit dans la continuité de cette Marche mais il l’a imprégnée d’une nouvelle philosophie qui a fait du développement tout azimut la meilleure consolidation des objectifs de la Marche Verte de 1975. 

Ainsi, nous assistons depuis 1999 à une marche multidirectionnelle qui a fini par transformer le Royaume en acteur incontournable sur l’échiquier géopolitique régional et continental.

La Marche version Mohammed VI, c’est une marche vers le développement de l’industrie, du tourisme, de l’agriculture, du sport, de la culture, des infrastructures, etc. Mais c’est aussi une marche vers la justice sociale, la lutte contre la pauvreté, la consolidation du statut de la femme et le renforcement de son implication dans le développement du pays et la cohésion sociale. La Marche version Mohammed VI, c’est également trois axes fondamentaux : la sécurité alimentaire, l’indépendance énergétique et la sécurité hydrique.

Et le point culminant de cette Marche est la convergence de tous ces axes vers un État fort, stable et qui a les moyens de défendre ses droits et de sécuriser ses acquis sur le plan international. On l’a vu dans les « bras-de-fer » avec certains pays qui hésitaient à afficher clairement leurs positions vis-à-vis de l’intégrité territoriale du Maroc, où le Royaume, grâce à ses acquis sur le plan économique et l’importance de son rôle international, a pu en sortir non pas en vainqueur unique mais avec une issue intelligemment dessinée de gagnant-gagnant. 

C’est cette subtilité qui fait que la Marche version Mohammed VI soit la suite la plus judicieuse, pertinente et bien orchestrée à la Marche de Feu Hassan II. En 24 ans de règne, le Souverain a su préserver les acquis de la Marche verte, mais il a habilement pu lui conférer une dimension multifacette qui a permis au Maroc de se forger une place au sein des pays qui comptent sur le plan international.

Mais aujourd’hui, comme toute réussite, la Marche version Mohammed VI suscite beaucoup d’animosité de la part de tous ceux qui y voient un danger et elle fait face à beaucoup d’ennemis qui intriguent et s’activent de différentes façons pour en obstruer les issues. 

Les ennemis de cette Marche de la Nation agissent sous différentes formes. Il suffit d’identifier les atouts du Royaume obtenus grâce à elle pour en démasquer ceux qui s’activent pour la saper. 

Quand on voit la place qu’occupe le Maroc comme catalyseur de co-développement et porteur d’un discours d’émancipation de l’Afrique, et qu’on prend le recul nécessaire pour avoir une vision plus élargie, on se rend compte de la naissance provoquée et orchestrée dernièrement d’un discours hostile à la présence des entreprises marocaines en Afrique. Un discours dont les acteurs cherchent à travers une guerre de communication à créer une fissure entre le Maroc et ses frères de l’Afrique sub-saharienne. A titre d’exemple, l’obtention méritée d’une entreprise marocaine de BTP d’un marché pour la construction de routes au Sénégal, en septembre dernier, fait l’objet d’une campagne d’une hostilité inédite sur les réseaux sociaux notamment portée par des franco-africains. 

Un autre exemple de cette guerre anti-marocaine est le discours de plus en plus audible qui appelle à se distancier de la cause palestinienne et à abandonner la présidence du Comité Al Quds. Une manière de chercher à couper le Maroc de son rôle important sur la scène arabo-musulmane.  

Et c’est le cas aussi pour ceux qui cherchent à pousser les Marocains à la confrontation entre eux et à les scinder en conservateurs et modernistes, ou en islamistes et libéraux, en Arabes et Amazighs, en Juifs et Musulmans, etc. Toutes les possibilités de dissension sont exploitées afin de diviser les Marocains et à les distraire de leur cap commun qui se profile à l’horizon de leur nouvelle Marche version Mohammed VI. Et les exemples de stratégies visant l’affaiblissement du pays sont multiples. 

Aujourd’hui, et au moment où le Royaume commémore le 48ème anniversaire de la Marche verte, il est de notre devoir à tous d’œuvrer à garder le cap et à préserver notre unité derrière le Souverain car il y va de la pérennité de ce vaisseau qui nous porte tous, notre pays. 

Omar Dahbi