Magistrats algériens : une grève très suivie

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Les magistrats algériens sont déterminés à poursuivre leur mouvement de grève illimitée entamé dimanche 27 octobre, a affirmé, lundi 28 octobre, Issad Mabrouk, président du Syndicat national des magistrats (SNM), mettant en cause « l’entêtement » du ministère de la Justice.

Les magistrats sont d’autant plus déterminés que le Conseil national de la magistrature (CNM) soutient leurs revendications. Le communiqué du CNM répond à toutes nos interrogations a déclaré Issad Mabrouk, affirmant que le mouvement qui a touché près de 3000 magistrats a été effectué sans aucune étude préalable.

« L’entêtement du ministère et la fermeture des portes du dialogue sont les causes de la situation actuelle dans le secteur de la magistrature », a indiqué M. Issad dans une déclaration à TSA Arabi. Le taux de suivi de la grève a atteint 96% hier dimanche, selon le SNM.

« Nous poursuivrons la grève jusqu’à la satisfaction de nos revendications contenues dans le communiqué du samedi 26 octobre », a ajouté Mabrouk Issad.

Selon M. Issad, le communiqué publié hier par le Conseil national de la magistrature (CNM) en soutien aux revendications des magistrats répond à toutes leurs « interrogations ». « Ce communiqué répond à toutes nos interrogations. Il affirme que le mouvement qui a touché près de 3000 magistrats a été effectué sans aucune étude préalable ».

Cependant, il jugé « inconcevable que les membres du CNM disent des choses irréalistes lorsqu’ils affirment qu’ils n’avaient pas pu exercer leurs prérogatives légales dans la préparation et l’exécution du mouvement annuel qui a été annoncé. Leur rôle s’était limité à consulter la liste finale qui a été préparée à l’avance par le ministère de la Justice ».

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