l'alphabétisme des jeunes passe à 93,5%

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Le taux d'alphabétisme des jeunes de 15 à 24 ans est passé de 88.2% en 2012 à 93.5% en 2017, selon un rapport de l’ONDH. L'écart s'est réduit entre les femmes et les hommes de 7,2 points en 2012 à 4,3 points en 2017.

Le taux d'alphabétisme des jeunes de 15 à 24 ans, l'indicateur qui reflète l'efficacité du système de l'éducation de base, est passé de 88.2% en 2012 à 93.5% en 2017, soit une augmentation de 5,3 points, relève l'Observatoire national de développement humain (ONDH) dans un rapport.

Dans son rapport sur les "Indicateurs de suivi du développement humain : Niveau et tendances à l'échelle nationale et régionale 2012-2017" présenté jeudi à Rabat, l'ONDH fait savoir que le taux enregistré pour les hommes est plus élevé que celui des femmes sur toute la période 2012-2017, indiquant qu'en 2017, le taux d'alphabétisation des hommes est de 95,6% contre 91,3% pour les femmes. Cependant, l'écart s'est réduit entre les femmes et les hommes de 7,2 points en 2012 à 4,3 points en 2017.

L'étude de l'ONDH révèle que le milieu rural a enregistré des taux d'alphabétisation des 15-24 ans inférieurs par rapport au milieu urbain, bien que l'écart s'est réduit du double passant à près de 9 points, avec un taux de 88,1% en 2017 contre 78,8 en 2012.

Par niveau de vie, le rapport fait savoir que le taux d'alphabétisme croit avec le quintile de niveau de vie, passant respectivement entre 2012 et 2017, de 78,5% à 86,4% pour les 20% de la population les moins pauvres et de 94,4% à 98% pour les 20% les plus aisées.

Le nombre moyens d'années d'études pour les 25 ans et plus, qui constitue une mesure du rendement de l'investissement dans l'éducation, s'est établi à 4,7 ans en 2017, soit 5,8 ans pour les hommes et 3,8 ans pour les femmes. Par milieu, cette moyenne est de 6,1 ans dans le milieu urbain est de 2,2 années dans le milieu rural. Sur la période 2012-2017, le nombre d'années d'études s'est amélioré de 0,5 année, souligne l'ONDH.

En termes de scolarisation obligatoire des enfants âgés de 6-15 ans, en 2017, la proportion de ceux en cours de scolarisation représente 92%, note le rapport, indiquant que la proportion de ceux pour qui ont abandonné les études est de 4,6% et celle des enfants qui n'ont jamais rejoint les bancs de l'école représente 3,3%.

L'évolution entre 2012 et 2017, montre que la proportion des enfants en cours de scolarisation s'est accrue de 2,3 points alors que les déscolarisés et ceux qui n'ont jamais été scolarisés ont évolué de 1,8 et 0,4 points respectivement.

En termes de scolarisation par cycle, le rapport fait ressortir que le taux net de scolarisation des 6-11 ans au niveau du primaire est passé de 91,1% en 2012 à 92,5% en 2017 (de 91% à 92,1% pour les garçons, de 91,3% à 92,2% pour les filles, de 92,1% à 94,1% dans le milieu urbain et de 90% à 90,4% dans le rural respectivement).

Au niveau du collège, le taux net de scolarisation des 12-14 ans est passé de 50,2% à 60,6% (respectivement de 50% à 60,3% pour les garçons, de 50,3% à 60,9% pour les filles, de 64,3% à 73,3% en milieu urbain et 33,6% à 43,9% au rural), poursuit le rapport.

Quant au secondaire qualifiant, le taux net de scolarisation des 15-17 ans est passé au niveau national durant la même période de 28,5% à 36,6% (de 26% à 33,4% pour les garçons, de 31% à 39,9% pour les filles, de 43,9% à 50,5% en milieu urbain et de 11,1% à 18,1% en milieu rural).

En raison des retards enregistrés dans la fréquentation des différents cycles d'enseignements, le taux spécifique de scolarisation, qui renseigne sur la fréquentation des enfants d'une tranche d'âge donnée quel que soit le cycle fréquenté, montre qu'au niveau national en 2017, ce taux est de 95,1% pour la tranche d'âge de 6-11 ans (95,4% pour les garçons et 94,9% pour les filles, 97,4% au milieu urbain et 92,1% au rural), de 90,3% pour la tranche d'âge 12-14 ans (92,6% pour les garçons et 88,1% pour les filles, 96,7% au milieu urbain et 82,1% en rural) et 72% pour la tranche d'âge 15-17 ans (76% pour les garçons et 67,9% pour les filles, 86% au milieu urbain et 53,1% au rural).

Globalement, sur la période 2012-2017, les taux spécifiques de scolarisation des garçons sont plus élevés que ceux des filles, souligne le rapport, ajoutant qu'en 2017, l'écart entre les deux sexes pour les tranches d'âges 6-11, 12-14 et 15-17 ans est respectivement de l'ordre 0,5, 4,5 et de 8,1 points, selon le rapport.

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