Des soupçons de travail forcé au Qatar

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Encore une fois, le Mondial 2022 voit son image entachée par une plainte, et pas des moindres : L’entreprise en charge des chantiers prévus pour le Mondial au Qatar est accusée d’esclavage et de traite des êtres humains

C’est un groupe français, Vinci, qui est visé dans cette affaire. La plainte a été déposée par l’ONG Sherpa, le Comité contre l’esclavage moderne ainsi que par six anciens employés indiens et népalais  du groupe, aujourd’hui à Paris.

Vinci a été donc dénoncé pour « réduction en servitude, traite des êtres humains, travail incompatible avec la dignité humaine, mise en danger délibérée, blessures involontaires et recel ».

Selon l’ONG Sherpa, qui s’est basée sur une enquête menée en Inde en septembre 2018, le salaire minimum des plaignants représente moins de « 2% du salaire moyen qatari ». L’ONG explique également que les employés migrants qui travaillent sur les chantiers se sont vus confisqués leurs passeports. En outre, ils travailleraient entre 66 et 77 heures par semaine, seraient entassés dans de petites chambres avec sanitaires insuffisants et travailleraient sous la menace de licenciement ou de renvoi dans leurs pays respectifs.

Le groupe français Vinci a réfuté les allégations de l’ONG et affirme que ses employés ont accès à un « coffret sécurisé », dans lequel ils peuvent ranger leur passeport et en disposent quand ils le désirent. Ils affirment en outre qu’  « aucun accident grave lié à la chaleur » n’a eut lieu et que les employés ont  accès à « une douche et des toilettes pour quatre ouvriers ».

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