Retno Marsudi : Les relations maroco-indonésiennes, forts grâce à la dimension historique

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Les relations entre le Maroc et l'Indonésie sont solides et puisent leur force dans la dimension historique, a souligné la ministre indonésienne des affaires étrangères, Retno Marsudi

Les relations maroco-indonésiennes ont commencé depuis l'obtention par le Maroc de son indépendance en 1956, sachant que ces relations remontent à la phase de préparation de la Conférence de Bandung en 1955, ayant constitué une source d'inspiration pour les pays asiatiques et africains aspirant à indépendance y compris le Maroc, a relevé Retno Marsudi dans un entretien accordé au quotidien "le Matin du Sahara", à l'occasion du 72ème anniversaire de l'indépendance de son pays.

La visite qu'avait effectuée l'ancien président indonésien, Ahmed Soekarno au Royaume en 1960, venait pour célébrer les liens d'amitié et de fraternité constantes entre les deux pays et restera gravée dans la mémoire de tous les Marocains, ajoute la diplomate indonésienne.

"La coopération bilatérale se manifeste clairement à l’échelle internationale à la faveur du soutien mutuel entre les deux pays portant sur les appels à candidature dans les enceintes internationales", a-t-elle soutenu.

Les relations bilatérales marquées par la stabilité politique se renforcent grâce au soutien réciproque des deux peuples, qui sont dispensés de l'obligation de présenter un visa ce qui constitue un motif d'interaction entre les citoyens des deux pays, a fait observer Marsudi.

L’échange commercial en 2016 a atteint 157,95 millions de dollars, a fait savoir la ministre, notant que les produits importés de l’Indonésie sont notamment le café, les équipements électriques et électroniques, le pétrole brut, le textile, alors que le Maroc exporte le phosphate, l'acide phosphorique, les produits agricoles et le matériel médical.

L’Indonésie et le Maroc ont paraphé nombre de conventions relatives aux domaines de la politique, l’économie, le commerce, les nouvelles technologies outre le volet socio-culturel, a-t-elle rappelé, soulignant la nécessité de poursuivre la mise en oeuvre de ces conventions, voire de les renforcer.

Les deux pays regorgent de fortes potentialités de coopération économique, et ce à la faveur de la position géographique stratégique des deux pays, a-t-elle dit, notant que les deux pays sont actuellement en phase de prospection de perceptives de coopération commerciale, tous domaines confondus, tels que l'industrie agricole, l'automobile, le BTP et le tourisme.

 

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