Theresa May en Afrique subsaharienne pour parler Brexit et sécurité

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La première ministre britannique Theresa May débutera ce mardi 28 août en Afrique du Sud sa première tournée en Afrique qui l'emmènera également au Nigeria et au Kenya pour des discussions dédiées à la sécurité et, dans la perspective du Brexit, au commerce

Selon Downing Street, c'est la première visite d'un premier ministre britannique en Afrique subsaharienne depuis 2013, et de la première au Kenya depuis Margaret Thatcher en 1988.

"Alors que nous nous préparons à quitter l'Union européenne (le 29 mars 2019, ndlr), le moment est venu pour le Royaume-Uni d'approfondir et de renforcer ses partenariats à travers le monde", a déclaré Theresa May dans un communiqué, ajoutant qu'elle est "impatiente de discuter de la manière dont nous pouvons le faire aux côtés de l'Afrique, afin de contribuer à la réalisation d'investissements importants et à la création d'emplois".

Selon Downing Street, un autre thème figure au menu, à savoir la sécurité, Theresa May devant "annoncer un soutien supplémentaire pour lutter contre l'instabilité dans toute la région".

Dans ces trois pays du Commonwealth, la dirigeante conservatrice va prononcer mardi au Cap un discours axé sur l'économie. Elle soit également s'entretenir avec le président Cyril Ramaphosa et rencontre des jeunes et des chefs d'entreprises du pays.

A cette occasion, Theresa May présentera aux Sud-Africains la cloche du navire britannique SS Mendi, qui fit naufrage en 1917 dans la Manche, avec 600 Noirs en partance pour le front en France, et devenu depuis un symbole des soldats sud-africains ayant combattu aux côtés des Alliés en Europe.

Par la suite, Theresa May rencontrera mercredi au Nigeria le président Muhammadu Buhari dans la capitale fédérale Abuja, ainsi que des victimes d'esclavage moderne à Lagos, capitale économique du pays.

Jeudi au Kenya, elle s'entretiendra avec le président Uhuru Kenyatta et rendra visite à des troupes britanniques formant des soldats du continent à la lutte contre les bombes artisanales.

Depuis la décision des Britanniques de quitter l'Union Européenne, lors du référendum de juin 2016, Londres multiplie les contacts diplomatiques en vue de préparer les accords commerciaux qui viendront se substituer à ceux de Bruxelles.

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