La grève n’est plus un droit en Norvège

Des sociétés pétrolières en Norvège ont confirmé le licenciement d’environ 350 employés qui ont déclenché, il y a une semaine, un mouvement de grève après l’échec des négociations salariales. 

Les grévistes licenciés, qui travaillent pour Schlumberger, Halliburton et Baker Hughes, sont ingénieurs, opérateurs de ROV (petit sous-marins téléguidés) ou chargés du traitement des déchets de forage, ont indiqué jeudi des médias locaux. 

Le débrayage a poussé les entreprises du secteur à interrompre certaines opérations de forage, entraînant un ralentissement de la production.

Selon les syndicats, près de 38.745 emplois ont disparu dans le secteur au cours des deux dernières années. Depuis la mi-2014, l’effondrement des cours de l’or noir a amené les grandes compagnies du pays à réduire leurs investissements et à tailler dans leurs effectifs. 

Les investissements dans le secteur devraient s’élever à 163,5 milliards de couronnes (17,7 milliards d’euros) contre 165,9 milliards dans les estimations précédentes en mai.

Pour 2017, ils devraient tomber à 150,5 milliards de couronnes, soit 2,7 milliards de moins que dans les précédentes prévisions.

Premier producteur de pétrole brut et de gaz en Europe de l’Ouest, le pays scandinave se procure le quart de sa richesse nationale et la moitié de ses exportations d’hydrocarbures.