Dar El Bacha-Musée des Confluences accueillera l’exposition « Lieux saints partagés »

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Après 12 mois de rénovation, Dar El Bacha-Musée des Confluences à Marrakech, invite le public à découvrir ce nouvel espace muséal à l’architecture exceptionnelle

La restauration et la réhabilitation ont été programmées et réalisées par la Fondation Nationale des Musées, dans la continuité de sa stratégie de développement de l’offre muséale qui répond à la fois à la volonté royale.

Fidèle à l’esprit du lieu et à sa vocation, la Fondation Nationale des Musées du Maroc a invité le Mucem, Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée de Marseille, à prendre part à la réouverture de ce célèbre monument situé au cœur de la médina de Marrakech.

L’exposition itinérante «Lieux saints partagés» a été choisie pour concrétiser ce partenariat entre les deux institutions et mettre en lumière une composante majeure de la culture méditerranéenne qui a rendu possible la coexistence des cultes et des religions.

Cette exposition revêt une importance primordiale de par sa symbolique illustrant le message de tolérance, d’acceptation et de paix.

Pour le Maroc, l’exposition sera adaptée en insistant sur les lieux saints partagés du pays. Le public pourra par ailleurs s’intéresser à la dimension anthropologique de certains monuments et lieux saints et découvrir des objets, œuvres d’art, photographies et vidéos provenant du Mucem mais aussi de collections marocaines.

Au Maroc plus qu’ailleurs et comme cela a été souligné par le roi : « nos pratiques interreligieuses de tolérance et de cohabitation l’ont démontré au travers des siècles ».

A cette occasion, Mehdi Qotbi, président de la Fondation Nationale des Musées, annonce une conférence de presse le lundi 18 décembre à 15h30 à Dar El Bacha, Musée des Confluences en présence de Jean-François Girault, ambassadeur de France au Maroc, Jean-François Chougnet, président du Mucem, Isabelle Marquette, Abdelaziz El Idrissi, Dionigi Albera et Manoël Pénicaud, commissaires de l’exposition ainsi que Mikaël Mohamed, coordinateur de l’exposition.

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