« L’aide » marocaine au Qatar

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Je n’ai pas pu vérifier l’information, mais selon le site Algérie patriotique et d’autres supports algériens, le Roi Mohammed VI, « en faisant annoncer par son gouvernement l’envoi d’avions chargés d’aides alimentaires au Qatar, comptait probablement redorer son blason terni à l’international. Seulement, l’information est très loin de correspondre à la réalité. En fait, Mohammed VI a tout bonnement essayé de faire passer pour une aide alimentaire une marchandise déjà payée rubis sur l’ongle par le Qatar. » 

Ce « pot aux roses [aurait été] révélé avec fracas par la responsable de l’Observatoire du Qatar, Cheikha Meriem Al-Thani, dont la famille a perçu la déclaration du ministère marocain des Affaires étrangères comme une insulte […] Visiblement très remontée contre Mohammed VI, Cheikha Meriem Al-Thani (la première des trois épouses de Cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani) n’a ainsi pas hésité à révéler l’arnaque marocaine sur sa page Facebook : "Contrairement à certains pays (le Maroc, sic), le Qatar ne vit pas d’aides alimentaires". Et de préciser que "tous les produits alimentaires réceptionnés par le Qatar depuis le début de la crise avec ses voisins ont été payés d’avance". Cela vaut, a-t-elle poursuivi, autant pour les marchandises envoyées par la Turquie et l’Iran que le Maroc. »

Pour ces supports algériens, « c’est une nouvelle gifle » que reçoit le Maroc, mais ce qui vient de l’Algérie quand il s’agit du royaume, il faut prendre pour ce qu’il est, de l’insignifiant et du dérisoire. Sinon et si l’on compte toutes les gifles que ne cessent de recevoir le Maroc selon cette presse, nos joues auraient enflés pour prendre la dimension de la terre.

Je comprends que Cheikha Meriem s’offusque que son excessivement riche pays puisse faire l’objet d’aide alimentaire marocaine. J’ai même vu des Marocains, qui y ont vu le monde à l’envers, s’en outrer. Sauf que le Maroc n’a jamais parlé d’aide mais de soutien et de solidarité.

Cette solidarité, qui pouvait compromettre ses relations avec les autres Etats du Golfe, ne réside pas dans ce soutien qui aurait été payé rubis sur l’angle par le Qatar, ce qui est, au-delà des mers, des océans et des gisements de gaz, largement à sa portée. Mais dans son sens politique : Briser le blocus que cinq pays ont imposé à ce micro Etat. Mais le sens, le bon, qu’il soit politique ou autre, c’est ce qui a toujours fait défaut à Alger.