L?arriv?e de Barak Obama, un noir, ? la Maison Blanche a nourri l?illusion d?une Am?rique qui se lib?re de ses d?mons racistes sur lesquels s?est construite en partie la richesse des Etats Unis.

Mais le racisme a pris des formes plus insidieuses, en cr?ant une bourgeoisie noire sans r?ussir ? faire oublier qu?un homme de la stature de Colin Powell, g?n?ral quatre ?toiles, ancien chef d?Etat Major , ancien secr?taire d?Etat avec les R?publicains qui ont m?me song? un moment ? en faire leur candidats pour la pr?sidence, ne pouvait acc?der aux toilettes des blancs alors qu?il ?tait jeune officier et v?t?ran du Vi?tnam. ?

Dans son autobiographie, Un enfant du Bronx, il raconte ses souffrances avec le racisme, mais au jour d?aujourd?hui je ne suis pas s?r qu?il ne renierait pas sa fameuse phrase rel?guant aux annales de l?histoire la lutte pour les droits civique.

Les tensions raciales que vivent actuellement les ?Etats Unis suite ? l?assassinat d?un noir par la police, apr?s bien d?autres morts du m?me type, l?attaque men?e par un noir contre des policiers ? Dallas, indiquent bien que Barak Obama, Colin Powell ou autres Condoleezza Rice ne sont que les quelques arbres qui cachent la for?t du racisme qui mine encore la soci?t? am?ricaine.

Nul besoin de revenir aux conditions socio-?conomiques des populations noires, ? leur taux d?incarc?ration ou celui du ch?mage dans leurs rangs pour mettre en exergue l?ampleur des comportements s?gr?gationnistes. Il suffit de rappeler comment on d?signe encore les noirs aux USA, les Afro-am?ricains, alors que pour les blancs on ne sent aucun besoin de pr?ciser leurs origines europ?ennes, ce sont des Am?ricains tout court.