Trois bataillons mobilisables contre le Maroc

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naimkamal

Plus de 1200 Marocains combattent en Syrie et en Irak auxquels il faut ajouter d?autres ressortissants europ?ens d?origine marocaine ?estim?s ? 2.000 personnes. Certains occupent des postes de responsabilit? au sein du mouvement de l?Etat Islamique en Irak et en Syrie (EILL) qui a accouch? du Khalifat islamique ?de?? Abou Bakr Albaghdadi.

En conseil de gouvernement d?abord puis devant le parlement, le ministre de l?Int?rieur, Mohamed Hassad, n?a pas fait myst?re du niveau extr?me de la menace. Il l?a fait sans se soucier de l?impact qu?auraient in?luctablement pareilles annonces sur le tourisme marocain source importante d?emplois et de rentr?es en devises.

Cela donne ? voir combien le danger est grand et r?el.

Le Maroc n?est plus dans la situation de mai 2003 quand il a ?t? surpris par le coup de tonnerre qui a retenti dans le ciel marocain ? la suite des attentats de Casablanca.

La r?plique ? cette d?flagration s??tait faite un peu dans le d?sarroi entrainant dans son sillage son lot de bavures qu?il a fallu rectifier par la suite.

Depuis, les services de s?curit? marocains ont acquis une expertise reconnue et une efficacit? lou?e par ses partenaires ?trangers dans la lutte contre le terrorisme.

Mais le terrorisme reste une donne impr?visible, d?autant plus dangereux aujourd?hui que ses effectifs sont importants.? Mille deux cents ?Marocains mobilis?s en plus de deux mille d?origine marocaine, c?est l??quivalent de trois bataillons dans une arm?e dont la force est d?cupl?e par son insubordination aux r?gles et aux contraintes politiques, logistiques et militaires d?un corps conventionnel.

Trois bataillons form?s sur le tas certes, mais sur des terrains d?entrainement grandeur nature o? la guerre s?apprend on live.

Imaginons un seul instant les d?g?ts qu?ils pourront occasionner s?ils r?ussissent ? s?incruster dans les d?dales de nos p?riph?ries urbaines et dans les reliefs de nos montagnes.

Ce n?est donc pas seulement ? la vigilance des forces de s?curit? qu?il faut appeler mais aussi ? l?implication de l?ensemble des populations sur le territoire nationale. Dans cette infernale lutte, aucun ?il, aucune oreille ne seraient de trop. Son succ?s d?pend du ressenti de cette coop?ration ? faire vivre et ? faire comprendre, plut?t qu?une collaboration, comme un devoir patriotique tout en ?vitant les d?viances et les abus dont il peut ?tre source.